L’ACTIVITE PHYSIQUE, UNE CAUSE NATIONALE?

Après les J.O. de Londres, je me suis engagé auprès du ministère dans la lutte contre la sédentarité, première cause de mortalité dans le monde.

Le corps humain fonctionne comme un moteur; s’il ne tourne pas il stagne et rouille. Tout comme un moteur, la machine humaine doit tourner sous peine de la voir se dégrader. La vie moderne avec ses moyens de locomotion, la technologie, l’augmentation du travail de bureautique ainsi que les jeux vidéo met une grande partie de la population dans une situation physiologiquement anormale. Le corps humain est fait pour se dépenser, l’inverse peut créer des pathologies chroniques: obésité, maladies métaboliques, cancers, maladies psychosomatiques, pathologies musculo-squelettiques… car la part de l’activité physique a été divisée par 8 depuis 2 siècles.

Aujourd’hui, le sport est un outil d’utilité publique pour compenser ce manque quel que soit l’âge et la pathologie, une cause nationale. Contre certaines pathologies, l’impact de l’activité physique et sportive est supérieur aux médicaments; le trou de la sécurité sociale apprécierait de même que les entreprises. Une étude menée aux Etats-Unis et en Europe montrent que I’impact d’un accompagnement sport et bien-être sur le lieu de travail diminuerait de beaucoup les arrêts liés aux pathologies musculo-squelettiques, aux problèmes psycho-somatiques et cardio-vasculaires. Lorsqu’on sait que l’activité physique diviserait par 2 les risques cardio-vasculaires ou de diabète, qu’elle permettrait de diminuer de 40% les récidives du cancer du sein, qu’elle diminue les dépressions, l’anxiété et le stress et qu’elle permet de prolonger la durée de vie, il semble urgent de sensibiliser la population. L’état l’a bien compris et subventionne déjà, via le C.N.D.S. (Centre National pour le Développement du Sport) et les A.R.S. ( Agences Régionales de Santé), des centres médicaux sportifs, associations et fédérations sportives qui développent chacun leur programme sport-santé en lien avec leur discipline. Le travail domestique, les moyens de transport (marche, vélo..), le travail manuel (bricolage, jardinage…) doit permettre également à ceux qui ne font pas de sport, de pouvoir se dépenser sans avoir l’impression de perdre leur temps. Cependant, lorsque nous pratiquons une activité sportive, on ne perd pas son temps ; c’est un moment privilégié pour formaliser ses projets, créer de l’enthousiasme et du lien social.

Vive le sport !

Pour en savoir davantage: Sport Management System: contact@sport-management-system.fr ou 01 42 83 93 74